Communiqué de presse

La modernisation de la profession de technologue en imagerie médicale, une garantie supplémentaire de qualité pour le patient

BRUXELLES, 15/02/2018- Maggie De Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, vient de moderniser la profession paramédicale de "technologue en imagerie médicale". Elle entend ainsi suivre l'évolution technologique que connaît le secteur. Le précédent arrêté royal remontait à plus de 20 ans.

Véritable trait d'union entre le patient et la technologie, le technologue en imagerie médicale (TIM) réalise, à la demande du médecin, des images de haute qualité en tenant compte des besoins du patient et des exigences en matière de radioprotection. C'est à partir de ces images que le médecin pose ensuite un diagnostic. Notre pays compte actuellement 2.869 technologues en imagerie médicale agréés.

La ministre De Block: "La législation applicable aux technologues en imagerie médicale n'a plus changé depuis 20 ans alors que la technologie a beaucoup évolué. En adoptant ce nouvel arrêté royal, nous entendons moderniser le cadre législatif, anticiper les futurs changements et, surtout, renforcer l'autonomie fonctionnelle de cette profession paramédicale essentielle. Les technologues en imagerie médicale sauront plus clairement quels actes ils sont autorisés à accomplir et grâce à l'actualisation des conditions, les patients auront la garantie de bénéficier du meilleur encadrement possible.".

Rôle autonome

Le monde de l'imagerie médicale évolue rapidement sur le plan technologique. Le nouvel arrêté royal du 22 décembre 2017 s'inscrit dans cette évolution. Il met en place un cadre bien défini qui attribue au technologue en imagerie médicale un rôle autonome et bien précis. Parmi les tâches qu'un TIM peut accomplir, on peut citer:

  • la mesure, de façon non invasive, des paramètres de différents systèmes fonctionnels (entre autres la mesure de la tension artérielle, le branchement d'un appareil ECG, ...);
  • les entretiens de sécurité: préalablement à un examen, s'enquérir des problèmes de santé susceptibles de rendre l'examen radiologique dangereux pour le patient ou ne permettant pas de réaliser celui-ci en toute sécurité (allergies aux produits de contraste, insuffisance rénale, matériels incompatibles avec l'IRM, grossesse, etc.);
  • le positionnement correct du patient, qui est un acte essentiel à la qualité de l'examen ou du traitement;
  • l'optimalisation des images: régler correctement les paramètres de dosage afin d'obtenir une qualité d'image pertinente sur le plan clinique;
  • l'adaptation des procédures standard de type "evidence based" aux besoins spécifiques du patient.

Cet arrêté précise également les actes que le médecin peut déléguer au technologue en imagerie médicale, par exemple la radiothérapie, l'hadronthérapie ou certains examens échographiques. 

Large soutien

Le nouvel arrêté royal du 22 décembre 2017 se substitue à l'arrêté royal du 28 février 1997. Rédigé en concertation avec des experts du secteur et des écoles qui organisent la formation, il tient compte des avis du Conseil fédéral des professions paramédicales et de la Commission technique des professions paramédicales. Il a été publié au Moniteur belge du 22 janvier 2018.