Communiqué de presse

Le modèle de rémunération des hygiénistes bucco-dentaires en cours de préparation

De mondhygiënist zal mond- en tandzorg toegankelijker maken voor de burger.De mondhygiënist zal mond- en tandzorg toegankelijker maken voor de burger.

La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, a demandé d’élaborer un modèle de rémunération pour les hygiénistes bucco-dentaires, la nouvelle profession paramédicale qu’elle a créée cette année. C’est ce qui a été décidé dans le cadre de l’accord entre les dentistes et les mutualités pour 2019. Les premiers hygiénistes bucco-dentaires seront diplômés en été 2019.

Maggie De Block : « L’hygiéniste bucco-dentaire joue un rôle important dans la lutte contre les problèmes dentaires. C’est pourquoi nous avons besoin d’un modèle de financement correct et durable. J’ai chargé l’INAMI d’en élaborer un d’ici l’été prochain, période où les premiers hygiénistes bucco-dentaires obtiendront leur diplôme. »

Les hygiénistes bucco dentaires effectueront certains actes préventifs de manière autonome, comme par exemple donner un avis en matière de soins bucco-dentaires et établir un plan de soins préventifs. Ils pourront également effectuer d’autres actes sur instruction d’un dentiste, notamment le détartrage, ou encore manier des appareils d’imagerie médicale (lisez plus ici). Actuellement, près de 130 étudiants en Flandre sont en dernière année de bachelier de la formation d’hygiéniste bucco-dentaire.

Ce modèle de financement est élaboré dans le cadre de l’accord Dentomut 2019, l’accord conclu entre les dentistes et les mutualités en vue de fixer les tarifs. Outre l’hygiéniste bucco-dentaire, une autre initiative a été prise afin d’améliorer l’accessibilité des soins bucco-dentaires, en particulier pour les groupes-cibles vulnérables.

Projet pour patients vulnérables

La ministre Maggie De Block : « Il est vraiment important d’aller chez le dentiste, ou bientôt chez l’hygiéniste bucco-dentaire, avant même qu’un problème ne se pose. Grâce au trajet de soins bucco-dentaires que nous avons introduit, le nombre d’examens préventifs a augmenté. En revanche, on constate que certains groupes de patients vulnérables n’arrivent toujours pas à accéder les soins bucco-dentaires. Une étude de terrain doit donc permettre à l’INAMI et au secteur de répertorier en détail les obstacles qui freinent ces personnes pour ensuite arriver à une solution sur mesure. »