Communiqué de presse

Maggie De Block rembourse le test DPNI pour le syndrome de Down à toutes les femmes enceintes qui souhaitent effectuer le test

BRUXELLES, 29/05/2017.- Maggie De Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, a fait en sorte que le test DPNI soit pratiquement complètement remboursé à partir du 1er juillet 2017. Le test DPNI est un test prénatal non invasif dont l’objectif est de détecter les fœtus présentant le syndrome de Down. Grâce au DPNI, il n'est plus nécessaire de réaliser un grand nombre d’amniocentèses, qui peuvent provoquer une fausse couche.

Maggie De Block: « Nous voulons en premier lieu éviter ces fausses couches. Parallèlement à cela, nous voulons mettre ce test à disposition de toutes les femmes enceintes qui souhaitent effectuer le test. Et nous y sommes maintenant parvenus. »

En moyenne, environ cinquante interruptions involontaires de grossesse par an surviennent en Belgique après une amniocentèse dont l’objectif était de détecter la trisomie ou le syndrome de Down.

Presque gratuit

La ministre De Block a dégagé 15 millions d'euros pour le remboursement du test DPNI. Le test sera remboursé complètement pour des femmes bénéficiant d'un régime préférentiel. La quote-part personnelle pour les femmes qui ne bénéficient pas de ce régime s’élèvera à 8,68 euros au maximum. La Belgique est le premier pays européen où le test DPNI est presque gratuit.

Le Comité de l'assurance, composé de représentants des prestataires de soins, des mutualités et des employeurs, a approuvé ce remboursement aujourd'hui le 29 mai 2017.

Avant d’effectuer le test, la patiente doit recevoir de bonnes informations concernant les conséquences potentielles du test.

Le test DPNI étudie l'ADN du fœtus dans le sang de la mère, élimine tout risque de fausse couche et découvre la trisomie dans 99,8 % des cas. Chaque médecin qui suit une grossesse peut effectuer ou demander le test.

Le test prénatal non invasif a été utilisé pour la première fois début 2013 dans des laboratoires privés.

Le 2 février 2015, la ministre De Block a lancé une concertation avec l'INAMI au sujet du remboursement du test DPNI. Initialement, l’objectif était de rembourser le test pour un groupe à risque de 5.000 femmes, qui doivent pour l’instant subir une amniocentèse. Le remboursement du DPNI pour le groupe à risque était une recommandation du Conseil Supérieur de la Santé et du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE).

La ministre De Block: « Début 2016, j'ai adapté le dossier. Je voulais mettre le test DPNI comme test de première ligne à disposition de toutes les femmes enceintes, comme le recommandaient également le KCE et le Conseil supérieur de la Santé. L’objectif est de détecter la trisomie 21 d'une manière rapide et efficace. Nous avons prévu un budget suffisant pour mettre le DPNI à disposition de cent mille femmes en Belgique par an. »