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Soins de santé et médicaments: Le pacte d’avenir fonctionne, pas le modèle kiwi. (3/6)

BRUXELLES, 30/05/2017.-Les mesures du Pacte d’avenir de la ministre De Block livrent des résultats. Le prix des médicaments continue à diminuer et les médicaments innovants, très chers, peuvent être remboursés. Les patients atteints du cancer, de l’hépatite C ou du VIH entre autres ont une meilleure qualité de vie, peuvent vivre plus longtemps et même guérir. Grâce à ces mesures, il y a également beaucoup moins de problèmes d'approvisionnement qu’aux Pays-Bas. Et l'emploi de 35.000 Belges dans notre industrie pharmaceutique est garanti. Des alternatives telles que le modèle kiwi ne fonctionneront pas ici. La Belgique a essayé; en 2007, et cela a échoué. Une série d'arguments en faveur de soins de santé durables et contre le modèle kiwi

Vous trouverez la première série d'arguments ici.

Vous trouverez la deuxième série d'arguments ici.

Modèle kiwi = problèmes d'approvisionnement = coûts croissants

Des problèmes d'approvisionnement ou de ruptures de stock sont une autre raison pour laquelle les économies promises par le PTB ne peuvent pas être réalisées. De nouveau, la situation a été enjolivée et on n'a pas tenu compte de la réalité.
Les Pays-Bas utilisent le modèle kiwi. En 2016, 700 médicaments ont été indisponibles pendant quatre mois ou plus. En 2015, 800.000 médicaments sur prescription médicale n’ont pas pu être livrés chaque mois. Les pharmaciens néerlandais enregistrent les ruptures de stock sur ce site.

Si un médicament n'est pas disponible, les patients bénéficient d’une alternative plus chère. Ou il faut importer le médicament de l'étranger, ce qui le rend plus cher. Les problèmes d'approvisionnement sont la raison principale pour laquelle le modèle kiwi a échoué en Belgique en 2007. L’INAMI a seulement organisé une adjudication publique pour deux molécules: l’amlodipine et la simvastatine. La firme qui a obtenu un de ces contrats était tellement petite qu'elle n’a pas pu approvisionner toute la population belge. Les experts de la Commission de remboursement des médicaments ont donc rejeté le modèle kiwi.